Les fricatives [s], [ʃ], [z], [ʒ]
A la demande d'une ancienne étudiante coréenne, un court poème (si court et répétitif qu'il se mémorise vite) du poète belge francophone Maurice Carême pour travailler les fricatives : [s], [ʃ], [z], [ʒ].
Rappel :
[s], [ʃ] sont des fricatives sourdes, produites sans vibration des cordes vocales.
[z], [ʒ] sont leurs correspondantes sonores, produites avec vibration des cordes vocales.
[s] (comme [z]) est très aigu, produit par le frottement de l'air à travers un tout petit interstice (comme une minuscule fuite dans un tuyau).
[ʃ] (comme [ʒ]) est grave, produit par le frottement de l'air à travers un large espace (comme une grosse fuite d'air dans un tuyau).
Le Chat et le Soleil, de Maurice Carême
Le chat ouvrit les(Z) yeux,
Le soleil y entra.
Le chat ferma les(Z) yeux,
Le soleil y resta.
Voilà pourquoi, le soir,
Quand le chat se réveille,
J’aperçois dans le noir
Deux morceaux de soleil.